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Notre-Dame-des-Marais, Sierre, après le séisme de 1946 (Nouvelliste du 30.01.1946)

Les observations réalisées sur les bâtiments historiques après séisme, en particulier les églises, montrent que ce type de structures s’avère particulièrement sensible aux actions sismiques. Cette vulnérabilité est essentiellement due à leurs particularités structurales, telles qu’un fort élancement des piliers, d’importantes masses situées à des hauteurs élevées et la faible présence d’éléments résistants aux forces latérales perpendiculairement à la nef.
Du séisme d’intensité moyenne à celui de grande envergure, les églises souffrent. Ainsi, de forts séismes qui ont secoué les Alpes valaisannes, tels que ceux dont l’épicentre était situé à Naters en 1755, à Stalden en 1855 ou encore dans la région de Sierre en 1946, ont laissé leur empreinte dans la structure de plusieurs édifices sacrés, dont certaines sont encore visibles de nos jours. Les séismes de moindre intensité ne sont pas en reste et peuvent également laisser des traces sur les structures, comme ce fut le cas pour des édifices de la région de Finhaut suite au séisme de 2005, dont l’épicentre était situé au Col de Balme en 2005.

Une conférence de Mme Mylène Devaux Baudraz (prof. HES Fribourg)